dimanche 5 septembre 2010

Abu tarek

La 8ème plaie d'Egypte

Horrible, et doté d'un aquarium et des poissons si gros qu’ils ne peuvent se retourner...
Passables
Le kushary


Impossible de se balader au Caire sans remarquer ces devantures de restaurants arborant d’immenses chaudrons remplis jusqu'au bord de féculents en tout genre, si peu appétissants et pourtant si successful. Rassemblez votre courage et osez pénétrer dans le plus fameux d’entre eux, Abu Tarek, spécialiste international de ce plat si typique, le kushary.
Fort d’une suprématie jamais contestée, Abu Tarek peut se targuer d’un superbe développement vertical sur 5 étages, proposant aux clients 5 salles identiques dans leur laideur, servant exclusivement le plat du jour : du kushary. Les restaurants gastronomiques d’origine américaine eux-mêmes ne sauraient faire mieux.
Venons en au gros du sujet, le délicat Kushary. Faites vous partie des gens appréciant le mélange de deux types de pâtes dans la même casserole ? Dans le cas contraire il est inutile d’aller plus loin. Le kushary, en effet, dont la recette est le fruit d’années d’évolution, se propose de rassembler simultanément spaghetti, vermicelles, macaronis, riz, et quelques féculents locaux : lentilles, pois chiches et oignons frits. Le pate rigide qui en résulte est rendu comestible par une grande quantité de sauces piquantes en tout genre, qu’il est essentiel de consommer pour espérer venir à bout de sa petite assiette.

En un mot comme en cent, le Kushary doit avant tout être considère comme un combat légendaire à mener contre vous mêmes, dans l’objectif noble de découvrir la nourriture locale. Préparez vos mâchoires.

Ce qui fait plaisir : Kushary
Ce qui fait pas plaisir : Kushary


Mangez jusqu’à plus faim pour 2 jours pour 2€
Au Caire, Egypte

Matthieu & Rousseau pour Foodyoung-Egypte

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire