dimanche 26 septembre 2010

DBGB Kitchen & Bar



Les Français comme on les aimerait

HYPE
Comme on en verra jamais en France
Les huîtres au Ketchup



Croisez quelques cartes de bistrot français et cochonnailles de chez Gilles Vérot,
Dosez vos assiettes pour les participants d'un "Concours des plus gros mangeurs",
Accompagnez le tout de verres ballons, remplis aux 2/3 de vin Californien assez goutûs,
Parsemez d'un cadre moderne et d'une pointe de confort,
Saupoudrez de politesse et de serveurs attentifs avec des " Is everything fine ?" en-veux-tu-en-voilà, à chaque plat,
Montez l'ambiance à 400°c et laissez le silence se réduire peu à peu,
Et vous voilà arrivés dans un restaurant newyorkais, trendy, pas vraiment bon, mais si ambiancé et si bruyant.

Ce qui fait plaisir : le tips, avec son petit 20% qui passe encore mieux qu'ailleurs...

Plats à $20, desserts à $10
299 Bowery New York, NY 10003 Tel 212-933-5300

dimanche 19 septembre 2010

Burger King Beyrouth

Le MUST de Lubnan

Très propre, très climatisé
Sans grand intérêt
 
Triple whooper
 
Assumant pleinement sa vénération pour l’occident, le Liban en a repris et développe sa plus parfaite représentation : le fast-food. Pullulent ainsi en ville les Mac Donalds, KFC, BURGER KING, et autres Hardees. Peu habitué a un tel choix dans ce domaine, le français en Beyrouth risque, sans le présent article, de faire une des erreurs qui le hanteront des années après : passer à côte du BURGER KING. Ce restaurant, d’inspiration culinaire américaine notable, est sensible toutefois au monde arabe dans la police de caractère de ses menus. Il est inutile de paniquer devant le choix proposé, le sandwich Whooper, à privilégier en version triple, rassemble toutes les qualités d’un bon burger. Par sa taille d’abord, il saura rassasier les plus affamés. Au dela de cette simple préoccupation pour votre survie, ce burger vous permettra avant tout de partir en pèlerinage sur les routes sacrées du plaisir gustatif. Superposant comme tant d’autres une délicieuse viande de bœuf, des tomates et des oignons, la vraie différence se fait sans doute dans la douce sauce qui le baigne. Enfin, quand même les frites croustillantes rappellent l’odeur de chez grand-maman, plus de questions à se poser, consommez!!!

Ce qui fait plaisir : Les frites croustillantes

Prix francais, comme tout restaurant libanais : 7-10 €.
Matthieu & Rousseau pour Foodyoung-Liban

dimanche 12 septembre 2010

Akher Sa3a

Un grand classique du Caire
Quiconque désire sortir des circuits organises en Egypte se heurtera très vite a une douloureuse fatalité : Les restaurants locaux bons marches ont le double inconvénient d’être sales, et mauvais.
Pas très romantique mais bien climatisé
Très chaleureux
Aubergines à la viande



Il vous faudra pourtant vous nourrir quotidiennement.
Deux solutions s’offrent à vous. Soit découvrir la richesse éternelle de restaurants gastronomiques étrangers tels le Mac Donalds (tester absolument le Mac Arabiyy) ou encore le KFC (mauvais comme partout ailleurs), soit persévérer dans votre fol espoir de nourriture locale de qualité et opter pour la chaîne Akher sa3a. Le menu typique repose essentiellement sur un assortiment de mezzes, à moitié offerts dès la deuxième visite, tels le trop fameux hoummous, le babaghanouge ( caviar d’aubergines), la tahina (purée de sésame) ou encore le top du top, les aubergines à la viande, se rapprochant en un peu meilleur d’une mauvaise moussaka grecque. Pour les gros mangeurs ou les amateurs de viande soyez conscients que jamais vous ne trouverez dans les restaurants locaux (comprendre pas pour touristes) de belles pièces de viande, hormis du poulet (frakh). Le meilleur plat de poulet est sûrement le shish tawouq, viande de poulet grillée sans surprises mais savoureuse. Il accompagnera à merveille vos mezzes.


Pour un repas complet, comptez aux alentours de 4€, un prix que votre estomac jugera vite acceptable en regard de la différence de prestation entre akher sa3a et un boui-boui dans la rue.


Ce qui fait plaisir :
(Pour les garçons)
Matchs de foot diffusés en permanence
(Pour les files) La propreté

Un peu partout dans le Caire, Egypte.

Matthieu & Rousseau pour Foodyoung-Egypte

dimanche 5 septembre 2010

Abu tarek

La 8ème plaie d'Egypte

Horrible, et doté d'un aquarium et des poissons si gros qu’ils ne peuvent se retourner...
Passables
Le kushary


Impossible de se balader au Caire sans remarquer ces devantures de restaurants arborant d’immenses chaudrons remplis jusqu'au bord de féculents en tout genre, si peu appétissants et pourtant si successful. Rassemblez votre courage et osez pénétrer dans le plus fameux d’entre eux, Abu Tarek, spécialiste international de ce plat si typique, le kushary.
Fort d’une suprématie jamais contestée, Abu Tarek peut se targuer d’un superbe développement vertical sur 5 étages, proposant aux clients 5 salles identiques dans leur laideur, servant exclusivement le plat du jour : du kushary. Les restaurants gastronomiques d’origine américaine eux-mêmes ne sauraient faire mieux.
Venons en au gros du sujet, le délicat Kushary. Faites vous partie des gens appréciant le mélange de deux types de pâtes dans la même casserole ? Dans le cas contraire il est inutile d’aller plus loin. Le kushary, en effet, dont la recette est le fruit d’années d’évolution, se propose de rassembler simultanément spaghetti, vermicelles, macaronis, riz, et quelques féculents locaux : lentilles, pois chiches et oignons frits. Le pate rigide qui en résulte est rendu comestible par une grande quantité de sauces piquantes en tout genre, qu’il est essentiel de consommer pour espérer venir à bout de sa petite assiette.

En un mot comme en cent, le Kushary doit avant tout être considère comme un combat légendaire à mener contre vous mêmes, dans l’objectif noble de découvrir la nourriture locale. Préparez vos mâchoires.

Ce qui fait plaisir : Kushary
Ce qui fait pas plaisir : Kushary


Mangez jusqu’à plus faim pour 2 jours pour 2€
Au Caire, Egypte

Matthieu & Rousseau pour Foodyoung-Egypte