mercredi 22 février 2012

La Casa Bini

Le grand Odéon - 1ère Vague vu par Jean Bonal Morel


Odéon, un quartier à la fois figé et en mouvement constant. Point de rendez-vous de la jeunesse en scooter de la rive gauche qui stagne sous la statue de Danton en attendant les retardataires, tandis que les badauds et touristes marchent depuis Saint Germain et regardent le long du trottoir opposé, la queue qui se forme en face du cinéma. 
On passe de l'odeur du métro aux senteurs des chouchous et de l'éternel stand de bonbons. Odéon est bruyant, mais c'est une enclave. Par delà le carrefour même, des ruelles sillonnent un quartier qui a perdu son âme d'antan mais qui conserve quelques trouvailles pour les papilles. Les grands bourgeois ont remplacé le club des cordeliers de la révolution, mais l'appétit des âmes que le froid accable ou qu'une longue ballade surprend, demeure tenace. 
Pour savoir choyer un estomac de la rive gauche il existe un petit miracle, La Casa Bini.



La Casa Bini 

Trattoria authentique 
Tutto va bene !
La bruschetta


La Casa Bini est un de ces restaurants italiens qui ne paye pas de mine à première vue. Une façade qui pourrait aussi bien faire figure d'attrape touriste ou d'un troquet quelconque. Et pourtant, la Casa Bini, comme son nom l'indique, c'est un peu la maison de l'esprit à l'italienne. La cuisine y est simple et raffinée, et partout on revendique une italianité toute sthendhalienne, un romantisme romanesque dans l'assiette.  

Pourquoi ? Parce que l'intrigue est simple, pleine de bons produits, pour des recettes évidentes de justesse et parfaitement cuisinées. Antipastis, bruschettas... des mets que l'on a pu goûter partout, mais que l'on redécouvre à la Casa Bini. Des Pâtes. Le plat le plus commun qui soit aujourd'hui, sauf qu'à la maison Bini on les cuisine comme personne. Juste avec un peu de tomate et une huile d'olive à se damner, ou si l'on veut faire honneur au quartier, accompagnées de queues de langoustine. Mais par dessus tout, il y a cette science de l'al dente, pas cette pasta molle imbibée de sauce. Elle, elle met en valeur les condiments.La carte se renouvelle tout le temps histoire de prouver que la cuisine c'est avant tout un appareil de base et beaucoup d'imagination. 


On y parle en italien, des amoureux se penchent au dessus de tables, ça rigole avec le serveur...

La Casa Bini, dans sa ruelle souvent déserte bien qu'à deux pas d'Odéon est le refuge des amoureux nostalgiques du quartier, de ceux qui ont traînés leur savates de théâtre en Cinéma. C'est le refuge de ceux qui savent où chercher la chaleur, en passant les lourds rideaux d'une vraie maison italienne où l'on mange mieux que bien, sans prétention et sans trop se ruiner quand on pourrait payer trop cher un plat arrogant et mal fagotté dans d'autres vitrines du quartier pompeux.


Entrées de 10€ à 15€, Plats de 15€ à 25€, Desserts 10€. Verres de vin autour de 7€.

36, rue de Grégoire de Tours, 75006 Paris Tel : 01 46 34 05 60
Odéon

vendredi 10 février 2012

Le Valentin


... et sa baraque à Crêpes 

Pour attendre l’happy hour de 17h30 & son mojito à 4€, le café Valentin a transformé sa terrasse en une baraque à crêpes… Pas bête, la buvette !
Tièdes & fraîches, crêpes & galettes font partie de ces plaisirs qui, sans être bien sexy, ne passent pas vraiment de mode... Franchement, quand il fait -4°C, qui peut préférer faire la bamboula plutôt que de rester au chaud avec de séduisantes crêpes au miel, compote de pommes maison ou confiture ?!


Vous avez de la pâte ? vous avez du sucre ? Alors faites sauter des crêpes... Mais sinon, le Valentin est là pour vous remonter le moral en ces périodes de grand froid. Au déjeuner comme pour la pause-goûter de 16h, laissez-vous tenter par une galette jambon-fromage (4€50) ou une crêpe au Nutella (2€80). La sucre est à 2€ (sympa). Une plus grosse faim ? Caramel au beurre salé ou crème de marron ? Et bien sur, MOJITO pour fêter la fin de journée.


De 2€ (Beurre Sucre) à 5€50 (Saumon crème fraîche ou Poulet) la crêpe ou galette
40 rue de Prony 75017 Tel : 01 47 64 11 20
Malesherbes ou Wagram


PS: le jeudi midi, c'est couscous, ROYAL (?)!

mardi 7 février 2012

Chez Gladines

Le Sud-Ouest à Paris

Ambiance à la cool, à la basque, l’institution Chez Gladines s’agrandit et débarque boulevard Saint Germain...

Froid mais FULL
Basque 
La salade dans son fat saladier 


Pour ceux qui ne connaissaient pas Chez Gladines, c’est une adresse conviviale au rapport qualité-prix difficilement battable et qui commença tout d'abord par séduire le quartier de la Butte au Caille. Ce qui est merveilleux, c’est que maintenant on peut aussi se taper la cloche dans le quartier latin car la mythique cantine a ouvert boutique boulevard Saint Germain. L'ambiance y est un peu froide avec ses éclairages un poil fort et ses tables peintes, mais, entre potes, on se réchauffe...!


Serveurs en béret rouge, produits typiques du pays basque (chipirons à la biscaïana, pipérade, brandade de morue, magret…), et surtout, salades gargantuesques (la Cinq Diamants est servi dans un énorme saladier et rassemble tous les ingrédients des autres salades: gésiers, chèvres chauds, lardons, oeufs...!  => 0 mécontents). Vin rouge au pichet ou à la bouteille, autour de 15€.
Seul problème : pas de résa possible. Solution : y aller tôt ou tard.

Ce qui fait plaisir : Ne pas oublier de demander son petit digestif (liqueur de cerise) offert par le béret rouge en fin de service…

Plats autour de 12€, Salades entre 7€ et 10€

44, bd St. Germain, 75005 Paris Tel : 01 46 33 93 88
Maubert-Mutualité